Comment hydrater un bébé qui refuse de boire ?
Le corps d'un enfant est composé à environ 75 % d'eau, par rapport à 60 % pour un adulte. En raison de leur activité et de leur développement, les bébés perdent rapidement de l'eau, que ce soit par la transpiration ou lorsqu'ils urinent. Une bonne hydratation est donc cruciale pour leur santé ! Mais comment hydrater un bébé qui refuse de boire ? À partir de quand lui donner de l’eau supplémentaire ? Nous répondons à toutes vos questions dans cet article.
À partir de quand donner de l’eau à un bébé ?
Avant l'introduction des aliments solides (généralement recommandée entre 4 et 6 mois), il n'est pas nécessaire de donner de l'eau supplémentaire aux bébés allaités ou nourris au lait infantile. En effet, le lait seul suffit à couvrir leurs besoins en eau, à condition qu'ils en consomment en quantité adéquate. Il est donc important de suivre le nombre de biberons par jour recommandé pour son âge afin de garantir qu'il reçoit une quantité suffisante de liquides. De plus, apprendre comment donner le biberon à un bébé correctement peut aider à maximiser la quantité de liquide qu'il consomme, même lorsqu'il est réticent.
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À savoir que l'un des indicateurs clés de l'hydratation de votre bébé est le nombre de couches mouillées qu'il produit chaque jour. Si vous remarquez une diminution, cela pourrait indiquer un besoin accru d'hydratation.
Il est également essentiel de savoir si votre bébé allaité est rassasié après chaque tétée, car un bébé bien nourri sera généralement mieux hydraté. Ainsi :
- Pour les bébés allaités : l'allaitement à la demande suffit généralement à satisfaire les besoins en eau de votre bébé. Toutefois, lors de périodes de forte chaleur, il est possible que les bébés tètent plus fréquemment, afin d’ajuster leur apport en eau en fonction de leurs besoins. Les mères doivent alors veiller à leur propre hydratation, particulièrement par temps chaud.
- Pour les bébés nourris au lait infantile : un apport correct en lait infantile garantit également une bonne hydratation. En cas de chaleur intense, il peut être bénéfique d'augmenter légèrement la quantité de lait offerte.
Une fois que le bébé commence à manger seul et durant sa diversification alimentaire, la quantité de lait ingérée diminue progressivement. Il devient alors important d'introduire de l'eau (notamment pendant et entre les repas) pour assurer une hydratation adéquate tout au long de la journée. Et si vous suspectez des problèmes de digestion, consultez notre guide pour savoir si votre bébé digère mal le lait pour identifier les signes et ajuster son alimentation.
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Comment hydrater un bébé qui refuse de boire ? 5 astuces
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1. Habituer votre enfant assez tôt
Il est crucial d'introduire l'eau dès le plus jeune âge pour habituer votre enfant à boire régulièrement tout au long de la journée. Même les tout-petits peuvent commencer à boire de petites quantités d'eau après leur biberon. Ceci est particulièrement important entre 4 et 6 mois, une période où la diversification alimentaire commence et que la consommation de lait diminue. Pour maintenir une hydratation adéquate, il est recommandé de compléter l'apport quotidien de votre enfant avec environ 500 ml d'eau (en plus du lait) pour s'assurer qu'il consomme au total environ un litre de liquide par jour. Cette quantité augmente jusqu'à 1 300 ml à un enfant de 3 ans.
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2. Lui proposer régulièrement de l’eau
L'hydratation doit être une priorité tout au long de la journée, pas seulement lors des repas. Pour hydrater un bébé qui refuse de boire à certains moments, continuez à proposer régulièrement. Offrez-lui de l'eau après des périodes de jeu actif, à son réveil de la sieste, ou même le soir après son retour de la crèche. La clé est de normaliser la consommation d'eau et de lui apprendre que boire régulièrement est une partie normale de la journée. À noter également qu’un bébé qui a souvent le hoquet après avoir bu peut se sentir réticent à boire davantage. Apprenez comment faire passer le hoquet à un bébé pour qu'il se sente plus à l'aise !
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3. Donner l'exemple
Les enfants apprennent par imitation, surtout à l'âge de 2 à 3 ans lorsqu'ils commencent à affirmer leur indépendance et à explorer le concept du refus. En buvant de l'eau régulièrement devant eux, vous montrez un bon exemple d'habitudes saines. Votre enfant est plus susceptible de vouloir boire de l'eau s’il vous voit en profiter également. Cela aide également à instaurer une routine d'hydratation dans la famille. Et après chaque tétée, n’oubliez pas qu’il est important de faire roter votre bébé pour éviter les inconforts digestifs qui pourraient le dissuader de boire davantage.
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4. Rendre l’acte de boire amusant
Rendre l'acte de boire de l'eau intéressant et amusant permet d’encourager les enfants à boire plus volontiers. Pour hydrater un bébé qui refuse de boire, utilisez des verres colorés, des pailles fantaisistes et même des gourdes personnalisées pour rendre ce moment plus ludique. Pendant les mois d'été, vous pouvez innover en transformant l'eau en glaçons amusants à l'aide de moules à glace de différentes formes. Assurez-vous simplement d'humidifier ces glaçons avant de les donner à votre enfant pour éviter qu'ils ne collent à la langue !
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5. Faire preuve d’imagination
On ne vous apprend rien : les enfants adorent les jeux et les histoires, et vous pouvez utiliser cela à votre avantage pour les encourager à boire de l'eau. Pour cela, intégrez des comptines ou des petits jeux lors de l'heure de boire. Par exemple, vous pouvez organiser les verres en file indienne et inventer une petite histoire ou une chanson à chanter ensemble. Après avoir bu, vous pouvez jouer à construire des tours avec les verres vides ou à écraser et regonfler une bouteille d'eau, ce qui peut transformer l'hydratation en un jeu captivant et éducatif !
Hydrater un bébé qui refuse de boire : quelle température pour l’eau donnée ?
L'eau donnée à un bébé doit être à une température tiède, idéalement autour de 37°C, ce qui correspond à la température corporelle. Cette température est confortable pour le bébé : elle permet d’éviter tout choc thermique qui pourrait être désagréable ou inconfortable. Si vous utilisez de l'eau pour préparer un biberon, assurez-vous qu'elle n'est ni trop chaude ni trop froide en la testant sur l'intérieur de votre poignet. Cette astuce garantit que l'eau est à une température appropriée et sécuritaire pour le bébé, tout en favorisant une digestion optimale et un confort maximal.
Quels sont les risques de la déshydratation chez le nourrisson ?
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S’il est si important d’hydrater un bébé qui refuse de boire, c’est parce que les risques de déshydratation sont réels chez le nourrisson, étant donné la vulnérabilité de leur petit corps. La déshydratation chez les bébés peut entraîner :
- Une perte de poids : puisque les bébés sont composés en grande partie d'eau, une diminution de leur apport hydrique peut avoir un impact significatif sur leur poids corporel. Une perte de poids rapide est souvent le premier signe visible de déshydratation.
- Des troubles électrolytiques : une réduction des niveaux de sodium, de potassium et d’autres minéraux essentiels peut être observée chez les bébés déshydratés. Elle peut perturber le fonctionnement normal des cellules et des organes.
- Une insuffisance rénale : les reins des nourrissons, encore en développement, sont particulièrement sensibles à la déshydratation. Un manque d'apport en liquide peut entraîner une réduction de la fonction rénale, et dans les cas graves, conduire à une insuffisance rénale.
- Un risque d’hyperthermie : la déshydratation peut également entraîner une augmentation de la température corporelle, car le corps d'un nourrisson a du mal à réguler sa température sans une hydratation adéquate.
Si votre bébé refuse de boire la quantité de lait nécessaire, il est donc indispensable de trouver une solution si votre bébé ne boit pas sa quantité de lait. Surveillez les signes de déshydratation chez les nourrissons et assurez-vous qu’ils reçoivent un apport suffisant en liquides pour maintenir leur santé et leur bien-être. Si votre bébé refuse toujours de boire, consultez en urgence un médecin ou un pédiatre pour identifier la cause sous-jacente de ce refus.
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